Journal d'un corps
09/14/2020 06:40:36, Livres, Daniel Pennac
Journal d'un corps Daniel Pennac fiche de lecture
de Daniel Pennac
4.5 étoiles sur 5 (69 Commentaires client)
Nom de fichier : journal-d-39-un-corps.pdf
Mercredi 18 novembre 1936
Je veux écrire le journal de mon corps parce que tout le monde parle d'autre chose.
(13 ans, 1 mois, 8 jours)
Jeudi 10 janvier 1974
Si je devais rendre ce journal public, je le destinerais d'abord aux femmes. En retour, j'aimerais lire le journal qu'une femme aurait tenu de son corps. Histoire de lever un coin du mystère. En quoi consiste le mystère? En ceci par exemple qu'un homme ignore tout de ce que ressent une femme quant au volume et au poids de ses seins, et que les femmes ne savent rien de ce que ressentent les hommes quant à l'encombrement de leur sexe.
(50 ans et 3 mois)
Lundi 26 juillet 2010
Nous sommes jusqu'au bout l'enfant de notre corps. Un enfant déconcerté.
(86 ans, 9 mois, 16 jours)
De 13 à 87 ans, âge de sa mort, le narrateur a tenu le journal de son corps. Nous qui nous sentons parfois si seuls dans le nôtre nous découvrons peu à peu que ce jardin secret est un territoire commun. Tout ce que nous taisions est là, noir sur blanc, et ce qui nous faisait si peur devient souvent matière à rire.Rang parmi les ventes Amazon: #14922 dans eBooksPublié le: 2014-02-27Sorti le: 2014-02-27Format: Ebook KindlePrésentation de l'éditeurMercredi 18 novembre 1936 Je veux écrire le journal de mon corps parce que tout le monde parle d'autre chose. (13 ans, 1 mois, 8 jours) Jeudi 10 janvier 1974 Si je devais rendre ce journal public, je le destinerais d'abord aux femmes. En retour, j'aimerais lire le journal qu'une femme aurait tenu de son corps. Histoire de lever un coin du mystère. En quoi consiste le mystère? En ceci par exemple qu'un homme ignore tout de ce que ressent une femme quant au volume et au poids de ses seins, et que les femmes ne savent rien de ce que ressentent les hommes quant à l'encombrement de leur sexe. (50 ans et 3 mois) Lundi 26 juillet 2010 Nous sommes jusqu'au bout l'enfant de notre corps. Un enfant déconcerté. (86 ans, 9 mois, 16 jours) De 13 à 87 ans, âge de sa mort, le narrateur a tenu le journal de son corps. Nous qui nous sentons parfois si seuls dans le nôtre nous découvrons peu à peu que ce jardin secret est un territoire commun. Tout ce que nous taisions est là, noir sur blanc, et ce qui nous faisait si peur devient souvent matière à rire.Revue de presseDe 13 à 87 ans, âge de sa mort, le narrateur a tenu le journal de son corps. Nous qui nous sentons parfois si seuls dans le nôtre nous découvrons peu à peu que ce jardin secret est un territoire commun...Présentation de l'éditeurMercredi 18 novembre 1936 Je veux écrire le journal de mon corps parce que tout le monde parle d'autre chose. (13 ans, 1 mois, 8 jours) Jeudi 10 janvier 1974 Si je devais rendre ce journal public, je le destinerais d'abord aux femmes. En retour, j'aimerais lire le journal qu'une femme aurait tenu de son corps. Histoire de lever un coin du mystère. En quoi consiste le mystère? En ceci par exemple qu'un homme ignore tout de ce que ressent une femme quant au volume et au poids de ses seins, et que les femmes ne savent rien de ce que ressentent les hommes quant à l'encombrement de leur sexe. (50 ans et 3 mois) Lundi 26 juillet 2010 Nous sommes jusqu'au bout l'enfant de notre corps. Un enfant déconcerté. (86 ans, 9 mois, 16 jours) De 13 à 87 ans, âge de sa mort, le narrateur a tenu le journal de son corps. Nous qui nous sentons parfois si seuls dans le nôtre nous découvrons peu à peu que ce jardin secret est un territoire commun. Tout ce que nous taisions est là, noir sur blanc, et ce qui nous faisait si peur devient souvent matière à rire.Vous trouverez ci-dessous les commentaires du lecteur après avoir lu Journal d'un corps. Vous pouvez considérer pour votre référence.
Je veux écrire le journal de mon corps parce que tout le monde parle d'autre chose.
(13 ans, 1 mois, 8 jours)
Jeudi 10 janvier 1974
Si je devais rendre ce journal public, je le destinerais d'abord aux femmes. En retour, j'aimerais lire le journal qu'une femme aurait tenu de son corps. Histoire de lever un coin du mystère. En quoi consiste le mystère? En ceci par exemple qu'un homme ignore tout de ce que ressent une femme quant au volume et au poids de ses seins, et que les femmes ne savent rien de ce que ressentent les hommes quant à l'encombrement de leur sexe.
(50 ans et 3 mois)
Lundi 26 juillet 2010
Nous sommes jusqu'au bout l'enfant de notre corps. Un enfant déconcerté.
(86 ans, 9 mois, 16 jours)
De 13 à 87 ans, âge de sa mort, le narrateur a tenu le journal de son corps. Nous qui nous sentons parfois si seuls dans le nôtre nous découvrons peu à peu que ce jardin secret est un territoire commun. Tout ce que nous taisions est là, noir sur blanc, et ce qui nous faisait si peur devient souvent matière à rire.Rang parmi les ventes Amazon: #14922 dans eBooksPublié le: 2014-02-27Sorti le: 2014-02-27Format: Ebook KindlePrésentation de l'éditeurMercredi 18 novembre 1936 Je veux écrire le journal de mon corps parce que tout le monde parle d'autre chose. (13 ans, 1 mois, 8 jours) Jeudi 10 janvier 1974 Si je devais rendre ce journal public, je le destinerais d'abord aux femmes. En retour, j'aimerais lire le journal qu'une femme aurait tenu de son corps. Histoire de lever un coin du mystère. En quoi consiste le mystère? En ceci par exemple qu'un homme ignore tout de ce que ressent une femme quant au volume et au poids de ses seins, et que les femmes ne savent rien de ce que ressentent les hommes quant à l'encombrement de leur sexe. (50 ans et 3 mois) Lundi 26 juillet 2010 Nous sommes jusqu'au bout l'enfant de notre corps. Un enfant déconcerté. (86 ans, 9 mois, 16 jours) De 13 à 87 ans, âge de sa mort, le narrateur a tenu le journal de son corps. Nous qui nous sentons parfois si seuls dans le nôtre nous découvrons peu à peu que ce jardin secret est un territoire commun. Tout ce que nous taisions est là, noir sur blanc, et ce qui nous faisait si peur devient souvent matière à rire.Revue de presseDe 13 à 87 ans, âge de sa mort, le narrateur a tenu le journal de son corps. Nous qui nous sentons parfois si seuls dans le nôtre nous découvrons peu à peu que ce jardin secret est un territoire commun...Présentation de l'éditeurMercredi 18 novembre 1936 Je veux écrire le journal de mon corps parce que tout le monde parle d'autre chose. (13 ans, 1 mois, 8 jours) Jeudi 10 janvier 1974 Si je devais rendre ce journal public, je le destinerais d'abord aux femmes. En retour, j'aimerais lire le journal qu'une femme aurait tenu de son corps. Histoire de lever un coin du mystère. En quoi consiste le mystère? En ceci par exemple qu'un homme ignore tout de ce que ressent une femme quant au volume et au poids de ses seins, et que les femmes ne savent rien de ce que ressentent les hommes quant à l'encombrement de leur sexe. (50 ans et 3 mois) Lundi 26 juillet 2010 Nous sommes jusqu'au bout l'enfant de notre corps. Un enfant déconcerté. (86 ans, 9 mois, 16 jours) De 13 à 87 ans, âge de sa mort, le narrateur a tenu le journal de son corps. Nous qui nous sentons parfois si seuls dans le nôtre nous découvrons peu à peu que ce jardin secret est un territoire commun. Tout ce que nous taisions est là, noir sur blanc, et ce qui nous faisait si peur devient souvent matière à rire.Vous trouverez ci-dessous les commentaires du lecteur après avoir lu Journal d'un corps. Vous pouvez considérer pour votre référence.
1 internautes sur 1 ont trouvé ce commentaire utile.mens sana in corpore sanoPar CetalirTenir un journal intime sans presque jamais parler de ce que l'on vit, de ce qui se passe autour de soi, de ce que l'on est et devient autrement qu'à travers l'introspection de son corps, tel est le pari osé, et réussi, de Daniel Pennac.De Septembre 1936 à Octobre 2010, quelques jours avant son décès à l'âge de 87 ans, un homme dont nous ne savons quasiment rien de la carrière et de sa vie sociale que ce qui est strictement nécessaire à la compréhension de ce qu'il écrit, entreprend de coucher d'une écriture de notaire, héritage d'un père gazé à la guerre de quatorze et mort très jeune, ce dont son corps se fait l'écho et le réceptacle.Maladies infantiles, terreurs induites par une mère castratrice et à moitié folle, anorexie poussée à son extrême limite, telles sont les premières expériences entreprises et ressenties par ce corps d'enfant trop tôt orphelin, mal aimé, trop sensible et trop intelligent. Bref, bien mal parti dans la vie.Une fois pris en charge par un oncle et une tante agriculteurs, en même temps qu'arrive l'adolescence survient la prise progressive de confiance en soi malgré un corps qui peut trahir à coups de pollutions nocturnes avant que de goûter avec outrance aux joies d'un onanisme de plus en plus sophistiqué.On le comprendra bien vite, rien ne nous sera épargné dans ces confessions. Les joies et les peines d'un corps qui se façonne, se transforme puis s'étiole l'âge venant deviennent les marqueurs d'une chronique personnelle qui se fond modestement dans la grande Histoire. Des exploits en tant que jeune résistant, on ne saura pas grand-chose si ce n'est qu'ils permirent, la libération venue et par un concours de circonstances, de perdre son pucelage en guise de cadeau d'anniversaire de la part d'une belle ex-partisane québécoise. De l'ascension dans les sphères de la Haute Administration il ne sera question que lorsque le corps trahira vraiment pour la première fois conduisant à une hospitalisation afin de stopper des saignements de nez incessants qui menacent d'emporter notre homme.Ce que nous dit Pennac ici avec une pudeur, une simplicité, une authenticité de quelqu'un dont on comprend qu'il a dû passer une partie de sa vie à écouter son corps comme un hypocondriaque avaricieux thésaurisant les moindres impressions, sentiments, joies et détraquements, c'est que tout ce que nous sommes, nous le sommes avant tout à travers un corps qui écoute, voit, sent et ressent. Une formidable machine dont on fait peu de cas aussi longtemps qu'elle ne se détraque puis que l'on passera à regretter lorsqu'il sera trop tard.Publié aux Editions Gallimard - 2012 - 400 pagesRetrouvez mes notes de lecture sur thierrycollet-cetalir.blogspot.com
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